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Au gré des vents... Au gré de nous...
30 mars 2009

P'tit Dej' !

J’aime ce moment de la journée où les premières lueurs de l’aube n’ont pas encore gagné leur combat sur les derniers vestiges de la nuit. Lorsque, en regardant vers l’extérieur depuis la fenêtre de la chambre, me gagne cette impression de silence, de solitude… me viennent alors en tête ces plages sobres et envoûtantes de Just One Night, album phare d’un groupe italien que je diffusais en boucle à une époque pas si lointaine et qui révélait, mieux que n’importe quel discours, cet état d’entre deux, entre conscience et inconscience.

5h30… le réveil sonne… le rituel du matin peut alors débuter. Je n’ai jamais été un gros dormeur et rester dans mon lit inutilement pas mon sport favori. Mais là, si je me lève c’est pour toi. J’ai l’envie de te faire plaisir, te faire gagner un peu de temps sur ta longue journée qui s’annonce, l’envie aussi d’être le premier à recevoir ton sourire…

Tout un appareillage se met alors en branle. Direction la cafetière dans laquelle j’insère l’eau, un filtre et l’équivalent de sept doses de café moulu. Je sors ensuite deux bols, deux verres, couteau, cuillères, serviettes de table et zou me voilà fondant vers le frigo où je pioche, dans un geste maintenant bien huilé, beurre, confitures, jambon, yaourt aux fruits, citrons et jus de fruit… une fois tout cela déposé sur la table, l’heure est venue de s’occuper du pain que je pèse soigneusement sur la balance. Parfait, voilà 70 grammes ! J’avoue que la préparation du petit déjeuner peut parfois revêtir un côté ludique… et ce, même si je me fais fort de l’envisager avant tout comme un moment sacré.

De l’autre côté du mur je n’entends plus couler l’eau de ta douche. Je me dis qu’il doit me rester cinq minutes avant que tu n’arrives et je me fais un devoir de peaufiner la présentation. Les secondes passent. Je me pose un instant pour regarder par la fenêtre de la cuisine. Au dehors le calme semble toujours régner, une ombre passe subrepticement sur la droite, un homme qui promène son chien ou la première valse des allées et venues vers la gare ? Peu importe. Mon attention se porte sur les arbustes voisins d’où j’essaye de capter les premiers chants des oiseaux… mais non rien, toujours ce silence… bientôt la pollution sonore nous envahira et me laissera ce regret de n’avoir pu goutter à Mère Nature… Puis, tout à coup, je quitte mes songes car j’entends tes pas dans le couloir… tu débarques dans ton peignoir rose, le visage encore humide, les cheveux fraîchement peignés. Et là tu m’offres en cadeau ce sourire qui me procure déjà mon premier plaisir de la journée…

ptitdej

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Commentaires
A
Bon est aussi à toi ma belle ...<br /> et dis t'a pas une petit frére pour moi ...:) <br /> non parceque là je dois avouer qu'elle en a de la chance ma petite mie...<br /> je vous embrasse les tourtereaux
Au gré des vents... Au gré de nous...
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